»C’EST UNE LISTE DES JOUEUSES MAIS PAS ENCORE UNE ÉQUIPE »
La communication par le sélectionneur de l’équipe féminine du Gabon de sa liste des 12 joueuses convoquées pour les matches internationaux de l’Afro basket en dit long sur le contenu de ce qui sera la production de son équipe dans sa globalité. Coup de chance que la République Démocratique du Congo (RDC) a jeté le flambeau de l’organisation de la zone ce qui aurait pu donner encore du temps à la Fégabab de faire mieux que ce regroupement amical avec des convocations remerciant un directoire de campagne.
Raymond Lasseny estime avoir construit une équipe plus forte que celle alignée par ses prédécesseurs en l’espace de trois (3) mois et un extraordinaire vide de travail, puisqu’il n’y a jamais eu de casernement à proprement dit, mais plutôt des retrouvailles amicales en après-midi puis retour au quartier sous le charme puissant des boissons enivrantes et produits indignes à des sportifs.
INEXISTENCE D’UNE VÉRITABLE COMPÉTITION FÉMININE FÉDÉRALE DEPUIS 2019
Après l’annonce de la sélection de douze joyeuses qui disputeront l’Afro basket, le sélectionneur de l’équipe des Panthères a détaillé ses processus afin de construire un effectif qui se voudra ambitieux. Certes, il possède deux expatriés de qualité qui vont apporter leurs savoirs mais le vrai problème se situe au niveau local ou toutes les joueuses lui ont ont été imposés. Sans compétition féminine ou rassemblement depuis 2019 c’est avec quelle autorité le gouvernement devrait sortir des « sonnantes et trébuchantes » pour une simple balade de suivisme ? Nous encourageons tous que ces filles aient une chance mais la c’est suicidaire animé d’un esprit de désinvolture étatique.
Ce comex trop amoureux du bling-bling gagnerait plutôt à construire une véritable identité déjà en jouant plus des matchs avec des équipes compétitive, ou des clubs « hardcore« comme Tama basket. De plus l’équipe nationale pour un nouveau président doit être la concrétisation d’un travail au bout de 2 ans voire même 4 ans, mais débuter par une équipe nationale sans avoir rien fait, ni organiser des vrais matchs tests avec les meilleurs c’est un peu osé avec des filles loin des plateaux depuis six ans rien avoir avec des bigmatchs.
Une sélection très jeune sans expérience internationale, c’est bien louable de vouloir lancer la jeunesse qui demain prendra le flambeau comme Stella Endamane qui a plusieurs fois été au bain du basket avec ses mères telles que Mathilde Okomo, Marie-France, Annie… Contrairement à des joueuses de peu ou presque pas de talent de GSBA et on ignore des vraies par exemple, la jeune basketteuse de Ezanga bb Ilris Aworet peut elle manquer à l’appel ? Des filles comme celles d’Owendo 7.0, les différentes traumatisantes de Tama bb? La coupe du Gabon d’ailleurs mal organisée ne peut plus être un critère de compétitivité sachant que les 3/4 des participants sont invités. Au vu des autres sélections même si elles sont qualifiées au Cameroun ça va être une boucherie sans doute.
Au-delà d’une jeunesse en manque, ce regroupement manque également d’un véritable leader capable d’assurer un meilleur discours et éteindre les appétits d’excès de zèle associé à une têtutessse. L’Estuaire la dernière ligue a essayé de proposer une compétition au seniors dames en les faisant jouer avec les juniors masculins et la certains clubs dont les filles ont été retenus avaient refusé de joués cette saison.
SÉLECTION SANS COMPÉTITION COMMENT FAIRE ?
Mettre de la compétition au sein de l’équipe, les leviers de bien-être et de motivation en sélection ont évalué au fil des années, donnant ainsi une place primordiale à la coopération et la collaboration. Le bon choix est de mettre en compétition les joueuses pour les motiver, les pousser à se dépasser et ainsi augmenter leur productivité, puisque la compétition est un moyen de se dépasser et de s’améliorer. Il peuvent également amener chacune à travailler seule ou en équipe en impliquant des récompenses en mettant en concurrence poste par poste certains objectifs peuvent être atteint.
Il fallait comprendre que certaines choses ne cadrent pas pour l’instant avec la réalité. Si depuis 2019 il n’y a pas de compétition, sur quelle base on a fait une équipe en 2021? À l’analyse des images des entraînements, il y’a des inquiétudes partout sur les postes de meneur et d’arrière, sur le poste de quatre 4 aussi. La réussite de ce groupe ne va dépendre que l’acceptation des uns et des autres qu’il y’a vraiment une médiocrité. Le Gabon a beaucoup de ressources pourquoi vouloir imprimer une équipe avec des amis ? Nous avons eu des regroupement de qualité avec Géraldine Robert Yema MVP dans cette compétition elle avait avec elle des guerrières.
C’est une affaire d’honneur, Blévie Lucchessi joue en France. Tapez son nom sur Google et quelle est sa véritable plus value ? Peut-être parce qu’elle vit en France que cela suffit pour se garantir une place dans la liste finale? Beaucoup sont là parce-qu’elles veulent exister, se faire un peu les poches.
Raymond Lasseny lui-même est un problème, mais personne n’en parle pas même l’entourage de celui qui conduit cette fédération. Il n’a coaché depuis plus de 10 ans, est-il encore aux faits des évolutions du jeu à l’international ? Et peut-être à quand remonte son dernier recyclage ? Il n’est pas interdit de partir de laveur de maillots ou ramasseurs de ballons à une place sur la table de décision à l’exemple des centains de ce comex. Mais il faut reconnaître que les choix de Raymond Lasseny n’obéissent pas forcément à la ligne, aux critères qu’il avait lui-même indiqués au début de son rassemblement, et qui devaient être les seuls capables de légitimer la sélection d’une ou deux joueuses : la performance. C’est donc la preuve que le technicien est déjà tourné vers l’objectif numéro un de sa vie qui est l’Afro basket, ce qui implique une prise en compte d’autres paramètres que la seule performance, mais qui n’accorde pas pour autant un caractère d’unanimité à ses choix.
Le sport féminin en général et le basket-ball en particulier doit pouvoir compter sur tous pour sa construction, il est donc important d’avoir des cadres qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour l’éclosion de la nouvelle génération même sans jouer une fédération sérieuse avec un président connaissant le basket-ball devait mettre ces anciennes comme modèle.