Dans 3 jours, le nom du nouveau président de la ligue de judo de l’Estuaire sera connu. Seulement voilà, cette élection se déroule dans un contexte où beaucoup prédisent un naufrage puisque la sérénité a laissé place à une foire d’empoigne. Motif : le problème de textes qui divise toujours au sein des ligues et fédérations. C’est dans l’optique de la sérénité qu’à eu une importante rencontre entre le président sortant, les candidats et la direction provinciale des sports de l’Estuaire.

Le 20 décembre donc prochain, se tiendra l’élection du prochain président de la ligue de Judo de l’Estuaire, mais les esprits ne sont pas au beau fixe, car si un candidat part déjà favori par le soutien du président sortant en la personne de Gerrick Moussounda, ancien SG du président OLOLO, Ibrahim Manfoumbi dénonce un jeu de pouvoir.

D’après deux judokas au cœur de la discipline, le président sortant ferait tout pour la facilitation de son secrétaire général comme successeur et refuserait au candidat Manfoumbi la licence bien qu’il ait soldé. En tête à tête avec la directrice provinciale Bérangère Minang, il fallait trouver une porte de sortie pour éviter une crise à la ligue.

La commission électorale qui a provisoirement retenu les deux candidatures était loin de voir le président sortant OLOLO vouloir s’inscrire dans la démarche de saisir le Comité Olympique Gabonais en vue de contester la candidature de Ibrahim Manfoumbi pour défaut de licence de la fédération.

Le candidat Manfoumbi dénonce plusieurs couacs qui entacheraient cette éléction. Premièrement, la précipitation dans laquelle se déroulera le processus. Sachant que le president sortant avait été élu en 2017 pour un mandat de 4ans suivant les statuts de la Ligue. Au même titre que les athlètes, les observateurs, il est surpris de constater l’empressement de ces derniers, de procéder à cette élection, un an avant la fin de son mandat.

Aussi, il ya le soucis de licences dont les candidats ne disposeraient toujours pas, alors que, bon nombre d’entre eux, se sont acquittés depuis longtemps du montant à payer pour en bénéficier, mais malheureusement, elles ne les ont jamais été délivrées dans les temps et ce, jusqu’à présent.

Toutefois, il est à préciser que l’idée de saisir le CNOG vient du Président sortant, suite au fait que le Ministère ait toléré que le candidat Ibrahim Manfoumbi prenne part à l’élection sans licence car le fait qu’il n’en dispose pas ne découle pas d’un défaut de paiement mais plutôt du manque de diligence dans la délivrance de ce document.

Ololo a donc prévenu qu’il allait saisir le CNOG pour vérifier si la participation sans licence était légale. La question est de comprendre pourquoi prendre l’argent et ne pas attribuer la licence au demandeur ? Un nouveau vent de perturbations plane dans plusieurs institutions de sports. Le Ministère est vraiment attendu au pied du mur.

Par/Fabrice Guitrie