Ibrahim Manfhoumbi, ancien entraineur du judo club de la gendarmerie qui avait retiré sa candidature à la présidence de la Ligue de Judo de l’Estuaire, et dont l’élection était prévue le 20 décembre, nous a accordé un entretien. En raison du non renouvellement de sa licence et estime que le président sortant Ololo et le ministère des Sports n’ont pas su jouer le rôle de modérateur, histoire d’apaiser les tensions comme le scénario à la fédération gabonaise de basketball.
Propos recueillis par Fabrice Guitrie
Tribune sportsplus : Pourquoi avoir vous avez quitté le bateau avant même son accostage ?
Ibrahim Manfhoumbi : Suite à plusieurs incohérences et stigmatisation du président sortant Arsene Ololo qui avait bien ficelé l’élection avec son contact au niveau du comité national olympique gabonais, avait déjà son successeur. Sinon comment comprendre que le bureau sortant puisse organiser une élection et le Ministère de sport être invité juste en tant qu’observateur ? Sachant qu’il est le mieux placé pour la neutralité.
C’est un véritable mensonge qu’on veuille faire croire que j’ai fui l’élection. J’ai retiré ma candidature parce-quelle n’a pas été validée, le défaut en réponse c’est que je n’avais pas de licence au niveau de la ligue de l’Estuaire puisqu’ils sont allés sur deux saisons. Pour eux cette saison était valide alors qu’on ne peut pas établir une saison ou l’État avait pris des mesures d’urgence sur la question sanitaire de la pandémie actuelle. J’ai été convoqué à une réunion un vendredi de la semaine avant l’élection avec deux responsables de la fédération, le coordonnateur technique actuel et le président sortant de la ligue. Et selon le président Arsene Ololo vue 2 ans en arrière je n’étais pas éligible car car je n’étais pas licencié de la ligue. J’ai démontré sur place que j’étais licencié et que j’avais payé ma licence et celle-ci ne m’avait pas été établie.
Ibrahim Manfhoumbi, ancien entraineur du judo club de la gendarmerie qui avait retiré sa candidature à la présidence de la Ligue de Judo de l’Estuaire
Ensuite, l’un de mes collaborateurs nous avons appelé la trésorière de la ligue pour avoir confirmation. Sur haut parleur elle a confirmée le paiement et qu’un reçu m’avait été délivré. Le président de dire je n’avais pas cette information. Une histoire un peu bizarre qu’un président de ligue loupe ce détail. À la suite de ça il aurait prétexté que le candidat Manfhoumbi n’avait pas rempli sa fiche. Pour une personne non étrangère à la discipline que je suis mes états civils sont fortement connus un coach de club, qui sort avec des athlètes hors du pays. D’ailleurs nous sommes nombreux dans cette situation à avoir payé la licence mais non délivrée par la ligue.
A QUOI JOUE LE MINISTÈRE DES SPORTS ALORS !
Trop d »entremêlés dans cette affaire qui était allée jusqu’au tribunal.
Ibrahim Manfhoumbi poursuit, »l’avocat dira le Ministère des sports prendra sur lui le fait que monsieur Manfhoumbi a payé sa licence même si elle n’a pas été établie, il sera donc dans la salle ». Le président Ololo se serait opposé une fois de plus en disant qu’il ira au comité olympique. C’est pas moi qui propose d’aller au CNOG mais lui.
On peut comprendre par là que le plus important pour lui était que le candidat que j’étais ne participe pas aux élections, un véritable KO que cautionne les institutions des sports ces derniers temps ». La ligue étant souveraine où est le rôle du CNOG ? C’est comme si chacun jouait avec ses relations et un Ministère rabaissé.
Le ministre Franck Nguema partira t’il avec l’étiquette de celui qui aura cautionné le plus grand désordre dans le sport ? (Ndlr).
Le nouveau président élu à la ligue de Judo était secrétaire candidat sans avoir démissionné serait même intervenu que ‘‘si la tête de liste est changée la candidature sera validée, on me changeais moi pour une autre personne » s’était donc un problème de personne comme si l’ambition du sortant est d’être président de la fédération d’ici peu pour avoir comme soutien la plus grosse ligue du pays ». Un échange de procéder je te donne un coup de main demain tu me donnes.
Tout ceci donne l’impression que le lobbying est désormais à fond dans cette affaire de renouvellement des fédérations et ligues, un Ministère qui est appelé rien que comme observateur et c’est le président sortant qui organise. Où est la neutralité ? Le Ministère par ces directions techniques devrait être l’organisateur pour une meilleure transparence.