1. Celui qui était considéré comme l’espoir du judo gabonais, du moins de par sa progression incroyable, le jeune André Jocelyn Emane, refaisait surface à la suite d’un reportage de nos confrères de TV5MONDE. Ses coachs, Angoué, alors ancien président de la fédération, ainsi que l’actuel président, Wilfried Nguema, et Ibrahim Manfhoumbie se réjouissent du soutien du gouvernement qui vient d’apporter au judo un grand coup de pouce à la suite des efforts de la fédération depuis 2014, l’année de son accident.

Lorsque  »Jojo » se blesse en 2014, lors d’un championnat international Abidjan, en Côte d’Ivoire, le seul souci c’est qu’il n’y avait pas d’assurance. Ce qu’avait reconnu l’ancien président Angoué. Mais la fédération a toujours eu d’assurance mais hélas le mal est déjà là.

LE RÉCIT

À la rencontre de plusieurs acteurs de la discipline, on peut retenir que l’abandon de André Jocelyn Émane est plus dans le soutien moral des plus hautes autorités sportives. Le coach Ibrahim Manfhoumbie nous a également livré sa part de vérité.

‘André Jocelyn Émane c’était mon élève au judo club de gendarmerie nationale ou j’étais entraîneur, je le connais personnellement, ses parents également lorsqu’on appel pour me dire que Jojo a piqué de la tête j’étais en larmes et qu’il fallait l’opéré rapidement, on s’est mis en prières. Le président fédéral étant à Lambaréné avec Me Mandjombé nous l’avons eu au téléphone, il nous a donné des instructions mais entre temps l’enfant décide de rentrer. En allant voir le père de Jojo, nous avons été surpris par la grandeur d’esprit de ce dernier. Qui nous dira, C’est un sportif, ce sont des choses qui peuvent arrivées. Rien ne peut arriver sans les actes de Dieu, c’est le destin. Toute la peur en nous s’est atténuée, nous avons pris des dispositions pour accueillir l’athlète après avoir été opéré par le médecin personnel du président Watara. En arrivant, il a été logé immédiatement à l’infirmerie de l’INJS durant 2 ans sur instruction du président Angoué. Avec les relations de ce dernier il a été envoyé en Afrique du Sud six (6) mois, sa rééducation etc. Le budget de l’infirmerie de l’INJS étant insuffisant il est rentré. Chaque week-end il avait la visite de la famille du judo avant qu’il ne soit envoyé au Maroc pendant, 14 mois ».

LA PART DE LA FÉDÉRATION

 »Vu que sa maman ne travaillait pas, il fallait rapidement trouver où le logé. Une maison inachevée avait été aménagée, finition des travaux spécialement pour André Jocelyn Émane afin de témoigner plus d’amour au garçon. Ces actes isolés n’ont pas eu le même effet, que si c’était l’État qui avait pris en charge en ces temps. Et c’est compréhensible qu’il se sente abandonné par son pays que par la fédération, puisqu’elle était présente pour une aide minime soit t’elle comme avec l’argent du port du masque dont un fond lui avait été alloué par l’actuel président de la fédération gabonaise de judo. l’État et le SAMU social est un soulagement pour les deux familles ».

L’assurance pour tous les sportifs doit être un passeport pour mieux prévenir l’avenir. Et c’est une faute grave qu’on impute à la fédération d’avoir été négligeante sur ce petit détail du renouvellement de l’assurance avant le départ sur Abidjan. Et ceci ne doit plus se reproduire en aucun cas.

Par/Fabrice Guitrie