Une trentaine d’entraîneurs des championnats gabonais sur une cinquante enregistrés étaient présents ce mardi autour du cabinet Ernest et Young pour des nouvelles informations concernant le paiement de la dette pour le compte des saisons sportives 2016-2017, 2017-2018, 2018, 2018-2019. À la suite du travail en amont avec la ligue nationale de football (Linaf) et l’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) le cabinet proposé par le Ministère des sports a rassuré aux entraîneurs que la dette sera payée.

Ce n’est plus un secret pour personne. La grosse difficulté des clubs gabonais de football est le manque de finances qui entraine des arriérés de salaires pouvant atteindre près de quatre années chez certains, aussi le jeu du chat et la souris de l’État. Faisant des entraîneurs, autres techniciens et des joueurs des personnes misérables.

Dans presque tous les clubs, la situation est pareille. Des salaires impayés pendant plusieurs années. Les primes, on n’en parle pas. Les clubs, surtout ceux de la première division, traversent presque tous des moments difficiles sur le plan financier. Le gouvernement par son département ministériel de sport entend fournir bien plus d’efforts dans le souci du paiement intégral de ladite dette dont la rencontre de ce matin entre le cabinet Ernest et Young proposé par le Ministère des sports pour l’évaluation et la procédure a fait comprendre aux membres de l’association des entraîneurs et éducateurs de football du Gabon (AEEFG) qu’après des échanges avec la Linaf et l’ANFPG que l’argent sera viré très bientôt.

Déjà à l’arrêt du championnat au mois de mars, près de la moitié des clubs cumulaient des mois d’arriérés de salaires et des primes impayées grossissant ainsi la dette des saisons antérieures.

C’est un Ouf de soulagement partant de l’espoir du jour pour l’association des entraîneurs pris longtemps au piège des poches vides, comme pour ne rien arranger, la maladie Covid19 est passée par là. Tout est à l’arrêt. Les dirigeants, entraîneurs et les joueurs sont dans la nature. Le manque de finances se fait de plus en plus criard pour les club.

L’encadrement technique du cabinet a fini par programmer une rencontre avec les entraîneurs pour « les encourager à tenir encore dans cette situation difficile ». Il est aussi important de le dire, la précarité financière des clubs explique leur mauvais classement dans les compétitions africaine.