Si Paul Kessany était en vogue ce vendredi et demain samedi idrissa, le président fondateur du CF Altesse Désiré Bakita ne pouvait pas être en reste. En compagnie de quelques membres de son bureau il a tenu à s’exprimé sur l’organisation de l’élection de la ligue de football de l’Estuaire, face à la presse ou il a passé au peigne feine les questions relatives aux textes qui encadrent le processus électoral, en martelant sur les délais requis pour le dépôt des candidatures.

Partant des bien-fondés des récentes assises du football, le candidat a rappelé la nécessité de valoriser le football en terre gabonaise en le tirant vers le haut et en appliquant les règlements qui l’encadre.

Nous constatons avec beaucoup de tristesse, qu’il y’a encore quelques hommes et femmes hantés par des comportements moyenâgeux, avec des caractéristiques similaires aux staliniens; aux antipodes totalement opposé des réalités. Ce qui ne rend aucun honneur à notre football. Souligne le candidat qui condamne avec la dernière énergie le processus et le collège électoral mise en place par le bureau sortant dirigé par Serges Ahmed MOMBO.

Il également souligné que La LFE possède des statuts et différents règlements, alors il faut que les acteurs sportifs les respectent. Le respect des textes doit caractériser ceux et celles qui sont censés diriger la LFE.

Désiré BAKITA a par ailleurs rappelé que les textes statutaires révisés de 2018 de la LFE n’ont jamais été validés par l’assemblée générale. De même que le secrétaire général de la LFE, doit démissionner, puisque n’étant pas un membre élu du bureau sortant conformément à l’article 58 alinéa 1 et 3.

A cela, il faut également l’épineuse question relative à la date de l’assemblée générale ordinaire. Le bureau sortant s’inscrit en violation avec les articles 27, alinéa 1-2-3 et 4 des statuts de la LFE.

Le bataille s’annonce rude, et les regards sont désormais fixés vers la direction provinciale du sport pour arbitrage. Un apaisement est vivement souhaitée pour le déroulement d’un scrutin en toute transparence, et en toute légalité.

Par/ G Lendoye