Au lendemain de la parution de l’article  »une tension couve à l’Estuaire », de notre journal tribunesportsplus.com, des collaborateurs de la direction provinciale des sports de l’Estuaire (DPSE), touchés dans leur amour propre ne décolèrent pas et montent au créneau en crachant le mauvais syndrome qui a longtemps rongé la Ligue de handball de l’Estuaire (LHBE). Le désavoeux est totale. Et l’empire est sur le point de s’écrouler, certains rois vont tomber comme des mouches.

Pourquoi la Fédération s’insurge ? C’est la première question que l’on a tentée de comprendre puisque la direction provinciale qui a reçu récemment des torpilles afin qu’elle reste sur son couloir a sorti des placards les cadavres de chacun mettant à nu l’illégalité de la ligue de handball de l’Estuaire qui, jusqu’ici, fonctionnerait sans textes conformément au décret 648 régissant les associations en République Gabonaise.

Évoluant sous couvert des textes de la Fégahand, voila des décennies, la LHBE court vers un vide ce samedi 29 mai, puisque l’institution ayant un mandat du Ministère des sports s’est auto-saisie du dossier pour mettre la lumière. À cela s’ajoute également la désinvolture de la ligue à des multiples invitations visant à aider les associations à une meilleure restructuration.

Il semblerait également que le processus électoral pointe également des disfonctionnements tels que le non respect des 14 jours prévus pour informer les clubs qui prennent part à l’assemblée générale. Les trois (3) semaines de transmission des dossiers de candidature et la présentation du support public faisant référence à l’appel à candidature.

Drôle d’amalgame entre les trois entités en guerre par des parties intéressées. En réalité, la ligue n’aurait pas existé car elle n’a ni récépissé du Ministère de l’Intérieur ni l’avis technique du Ministère des sports. La direction des sports affirme que la ligue nage à contre courant sans en prendre le soin de lire et de s’approprier les bons documents.

Mais pourquoi tant d’années de silence des institutions en charge ? Reste aux autorités de sonner la fin de la récréation et laisser place à la conformité.