L’ancien footballeur et par ailleurs enseignant d’EPS à l’INJS, Idriss Divassa Ikapi est sorti de son silence ce samedi après-midi à Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville en animant une déclaration de candidature à laquelle il a donné les raisons de son positionnement à cette course chaud bouillante.
Il était encore jusqu’à aujourd’hui le plus grand muet puisque les autres sont en gestation depuis un certain temps. Le tour revenait donc à cet enseignant d’EPS et entraîneur de football d’être face à la presse dans le cadre de son ambition à la présidence de la ligue de football de l’Estuaire. Une déclarations qui ne laissent plus planer le moindre doute pour celui qui souhaite faire une véritable révolution das la formation du football de base pour filles au même titre que les garçons.
C’est donc une candidature de la responsabilité, au lendemain d’un constat que le football à l’Estuaire serait à l’abandon et la gestion des compétitions domestiques ne se font pas en faveur de la jeunesse gabonaise. L’organisation étant mauvaise, il souhaite alors faire un ajustement des insuffisances du moment.
Il a insisté sur la formation et refuse que l’on résume le football féminin juste au niveau de l’élite. Dans le programme du candidat Divassa Ikapi compte repartir sur les fondamentaux en liant un partenariat avec le Ministère de l’éducation nationale pour une formule championnat scolaire afin que la jeunesse se reconnaisse et retrouve le chemin des stades.
»Diriger la ligue de football de l’Estuaire pour moi représente un sacerdoce pour la jeunesse de mon pays. C’est une responsabilité dont je suis conscient des enjeux et défis qui m’attendent.
Je mesure la responsabilité et l’ampleur de cette candidature en ce sens qu’elle suscite de l’espoir pour la jeune génération qui rêve de voir notre pays au firmament du football. Je mettrai mes compétences pour la promotion, la vulgarisation et son développement » soulignait l’enseignant entraîneur.
La nouvelle légende par son courage en se positionnant face à Serges Ahmed Mombo, lui aussi a rejoint ses prédécesseurs en s’attaquant au processus électoral mis en place qu’il dit ne pas voir clair là-dedans.
Le nom est nouveau mais présente aussi des garanties d’être un président au même titre que tout le monde.