Sans surprise, Olivier MOUSSAVOU a été élu président de la Fédération Gabonaise de Boxe à l’issue d’un scrutin où le Président sortant, pas des moindres, un des Bongo qui a retiré sa candidature au dernier moment de l’élection au gymnase d’Oloumi. Avec six ligues, il a été élu à 100% des voix et hérite d’une fédération engluée dans la mauvaise gouvernance.
L’affaire est bouclée depuis samedi matin, Olivier MOUSSAVOU est le nouveau président de la Fégaboxe, élu avec 100% des voix au gymnase d’Oloumi à l’occasion de l’assemblée Générale Élective de la Fédération. Et sans surprise, puisqu’après plusieurs faits divers pour mettre certains hors course, le président sortant Alfred Bongo s’est retiré au dernier moment laissant le fauteuil à Moussavou.
Une discipline qui attirait du monde dans les grands carrefours de Libreville et même du pays n’est plus la même et Alfred Bongo le « sauveur » attendu s’en va comme un raté. C’est un véritable problème de valeur puisque un management approprié doit faire l’objet d’une étude qui attire des investisseurs en lieux et place de l’État a déjà fait le choix sur ses disciplines sportives.
Il y’a un véritable problème, pas de championnat et on veut être aux rendez-vous internationaux ? C’est comme si il n’y avait aucun lien entre le championnat et l’équipe nationale. À ce rythme, il n’y aura plus d’équipe nationale. En espérant que Olivier Moussavou fasse mieux lui qui vise les jeux olympiques de Paris.
Le mal est profond et le retrait volte-face d’Alfred Bongo doit faire l’objet d’une interpellation à son successeur. L’argent de l’État principale source de motivation tue le développement de la boxe à l’estuaire contrairement aux provinces qui se démènent encore avec amour à la discipline, mais l’amour n’a jamais mis quelques choses sous la dent.