Bon nombre de gabonais surtout du secteur sportif souhaite un souffle nouveau à la tête du Ministère des sports. C’est clair, de nombreux sportifs ont envie de renverser la table et ce n’est point pour déplaire au numéro 1 Gabonais Ali Bongo Ondimba.

Le chaos est visible dans ce gouvernement, il y’a certainement des domaines dans lesquels il excelle. Mais force est de reconnaître que le premier mot qui vient à l’esprit concernant son ministre des sports en charge de la vie associative, ses équipes, ses conseillers, sa communication, son entourage et ses stratégies c’est  »amateurisme »

POURQUOI FN DOIT PARTIR ?

D’abord parce-qu’il est le ministre des sports ayant occasionné plus de désordre. En fermant les yeux sur plusieurs élections des présidents des ligues, fédérations mal élus, manipulation des textes, faisant croire au respect de non ingérence. Ensuite, son absence totale dans le soutien des structures de formation aucune politique sportive visant le développement et l’intéressement des jeunes, des associations exerçant dans le domaine. Enfin, la mise en écart des médias du secteur privé depuis sa prise de fonction à l’exception de ses médias sociaux de propagande.

S’il y’a un domaine dans lequel l’Exécutif du Ministère des sports et la majorité des collaborateurs se distinguent particulièrement, c’est celui de l’incompétence. Plus exactement celui de leur absence de sens à la politique sportive payante, de leur incapacité à gérer les crises sportives auxquelles ils sont confrontés, de leur grande difficulté à anticiper et à prévoir le chaos du basket-ball , bref, leur incompétence à gouverner puisque gouverner le secteur, c’est prévoir ».

LA DÉBÂCLE DU BASKET

Certes, tout le monde pense que la nouvelle équipe fédérale est très ambitieuse. Mais le ministre des sports est aussi responsable dudit fiasco car solidaire des décisions discutables du gouvernement interdisant la pratique du sport collectif et de compétition domestiques, malgré des protocoles sanitaires, au moment ou les adversaires du Gabon recevaient des dérogations de leur gouvernement, nous n’avons peut-être rien écrit hier mais en refusant une dérogation à la Fégabab afin de mettre ses équipes en préparation est aussi un acte suicidaire.

La pratique des sports collectifs en arrêt, les discussions de l’ouverture du centre fédéral de formation ou autres dispositions au bénéfice des acteurs aurait été mieux et moins plombant puisqu’en établissant un calendrier des regroupements, entraînements, chaque entité s’engage au respect du protocole d’accord sanitaire et ces 100 points d’écarts le vertige aurait été moins certainement.

Il faut être vrai tout en relevant que l’épidémie est une crise sanitaire internationale d’une ampleur inédite, mais l’observatoire gabonais révèle que les services de l’État, alors qu’ils avaient été alertés assez tôt, étaient mal préparés et mal équipés pour y faire face. En particulier, la coordination interministérielle était insuffisante, la préparation du système public de soin était inadaptée au risque épidémique et les personnes vulnérables, notamment les sportifs, journalistes et autres techniciens dépendants, ont fait l’objet de mendicité sous forme d’esclavage. Cela a permis aussi de comprendre combien les sports individuels était très fragile. Mais le Ministre, seul les déplacements des panthères football en particulier était son affaire.

La compétence d’un ministre s’apprécie notamment au regard de sa capacité à gérer des crises, même exceptionnelles. Surtout, le  »fiasco des masques, gels pour une autorisation spéciale de reprise » est une illustration criante de l’état d’impréparation. Le calvaire de non reprise a été sciemment dissimulée par le Gouvernement, débouchant sur une communication du nouveau variant britannique etc. contradictoire et défaillante, incapable d’instaurer la confiance pourtant indispensable pour rassurer la population amoureuse du sport. En avril dernier en donnant un avis défavorable du centre fédéral la responsabilité du ministre Franck Nguema est engagée dans cette déculottée choquante.

Sûrement étouffé par des sorties du Ministère de la Santé Guy payrick et Matha. Le ministre des sports semble être en manque repaire dont il faut tirer toutes les conséquences. Le Gabon est la risée sur plusieurs sports, la participation aux Jeux olympiques de Tokyo en est une parfaite illustration. À l’aune du bilan médiocre des gabonais à ces participations, force est de constater que les critiques étaient justifiées, tandis que les regrets du ministre, ses collaborateurs et collègues du gouvernement ne l’étaient point.

OBSCURÉMENT

Plus tôt dans le septennat du Président, la réforme dans le secteur du sport, pourtant nécessaire dans son principe et demandée par de nombreux partis, a ravivé ce qui avait été estompé depuis plusieurs années, bourses d’études, sport de haut niveau. Les exemples sont encore nombreux pour démontrer cette incompétence, chaque fois qu’une réforme, pourtant nécessaire, souhaitée au-delà de la seule majorité, n’a pu aboutir ou n’a abouti que par un tour de force.

Dans une démocratie saine, chaque responsable est amené un jour ou l’autre à rendre des comptes, sur ses actions, sur ses abstentions, sur ses nominations, sur le maintien à leur poste d’agents défaillants.

Ce sera au peuple de décider souverainement de l’avenir des responsables politiques actuels, lorsqu’il se prononcera au plus tard en 2023. Mais pour l’heure Monsieur le Président de la République les gabonais et particulièrement les sportifs souhaitent la guérison de l’amateurisme, de l’empirisme et de l’improvisation au département ministériel en charge des sports.