Si la Côte d’Ivoire est une grande nation de football, avec des grands noms capable de mettre à genoux n’importe quelle autre sélection nationale, elle demeure également dans le plus grand empirisme en ce qui concerne son football féminin. Le torchon en feu pour l’élection à la FIF dont le processus est en arrêt, que déjà des étincelles fusent autour autour de la sélectionneure Clémentine TOURE entre médias interposés.

La sélectionneure Clémentine TOURE des U20 ivoiriennes, un nouveau scandale faisait irruption dans les réseaux sociaux en rapport avec le match de 2013 face à la Guinée Équatoriale. Selon une publication d’un confrère de Conakry elle serait accusée à tort par la presse locale d’avoir vendu ce match décisif à cette époque.

Un chantage venant de l’ONG foteuse, selon le confrère c’est ce détail qui a provoqué la colère de plusieurs observateurs du football féminin ivoirien et une grande partie des joueuses de la catégorie de cette époque. Qui avaient pour objet faire tomber le rideau qui couvrait le désastre de certains dirigeants justifiant que malgré toutes la volonté de la FIFA a vouloir mettre la femme comme actrice privilégiée, l’Afrique reste phagocytée par de nombreux faits divers qui entravent le décloisonnement du football féminin.

En Côte d’Ivoire ceux qui ont encore souvenance de l’horrible histoire de cette affaire en savent énormément que beaucoup des joueuses ont été victimes de méchanceté, de détournements de primes depuis 2012, des joueuses blessées abandonnées par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Le boom est souvenez vous après le stage de 10 jours des bébés éléphants huit (8) joueuses titulaires avaient été enlevées de la liste.

Avec autant de grabuge le silence de la sélectionneure Clémentine TOURE a été associé aux profanes, ennemis du football féminin africain. D’autres sont convaincus ainsi que la journaliste Eugénie Agoh, que si l’ancienne star de Chelsea venait à prendre la tête de la FIF le football féminin ivoirien pourrait vite quitté le nid de l’amateurisme, l’empirisme et l’improvisation à l’heure de la mondialisation.

Par/Fabrice Guitrie